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Jardin botanique
Plantes carnivores
Pour croître et se reproduire, les végétaux ont besoin d'un certain nombre d'éléments indispensables. Si l'oxygène et le gaz carbonique sont fournis par l'air, l'eau et les sels minéraux proviennent du sol. En règle générale, ils sont absorbés par les racines. Lorsque le milieu est trop acide, ou le devient sous l'effet de pollutions, les substances nutritives se raréfient et sont plus difficiles à absorber. Seules des plantes très spécialisées parviennent alors à subsister. Parmi les nombreuses adaptations à de tels milieux, celles des plantes carnivores sont parmi les plus spectaculaires. Elles ont modifié leurs feuilles de façon à capturer et à digérer des proies vivantes. Elles remplacent ainsi une partie des sels minéraux par de la nourriture organique. La dionée, ou attrape-mouches, possède de véritables pièges à loups qui se referment brusquement sur l'insecte se promenant à leur surface. Les proies de la sarracénie se noient au fond des feuilles transformées en urnes et sont ensuite digérées par la plante. Elles s'engluent à la surface des feuilles du rossolis et de la grassettes.
Jardin médicinal
Ce jardin présente près de 300 espèces végétales appartenant à une cinquantaine de familles. La plupart sont des plantes officinales. Elles ont des propriétés thérapeutiques reconnues par la pharmacopée officielle. Elles entrent dans la composition de médicaments et autres préparations curatives. Vous y trouverez des plantes à glucosides, à alcaloïdes, à phytostérols, ainsi que des espèces produisant des huiles essentielles ou des principes amers et d’autres qui sont riches en tanins. Quelques espèces sont toxiques et ne peuvent être administrées à des fins thérapeutiques que sous contrôle médical. Les autres sont des espèces utilitaires. Elles sont utilisées par l’être humain pour de multiples usages : alimentaire, aromatique, condimentaire, mellifère, insecticide, tinctorial, textile, matériaux, etc.
Les plantes sont disposées selon la tradition des jardins médicinaux systématiques. Depuis plus de trois siècles, ces jardins, construits sur la base d’espèces médicinales, illustrent les systèmes de classification scientifique en vigueur à chaque époque, témoignant de l'évolution de notre compréhension de la biodiversité.
Plantes tropicales
Inaugurée en 2019, la nouvelle serre du Jardin botanique présente les plantes tropicales et carnivores. Dans une ambiance et un climat chauds et humides, la serre regroupe des plantes tropicales, subtropicales ou équatoriales. L'attrait de l'exotisme reste bien présent. On y cultive des plantes ayant soit un intérêt pour la médecine, moderne ou traditionnelle, soit une valeur alimentaire ou utilitaire. Plus de cent espèces d'orchidées y sont également présentées.
Il est difficile de mettre en exergue l'une ou l'autre des 400 espèces cultivées dans la serre. Le gingembre, le poivre ou la cannelle sont bien connus, mais qui a déjà vu les plantes d'où proviennent ces épices ? Elles sont présentes, en compagnie du caféier, du cacaoyer et de bien d'autres encore.
Plantes aquatiques
L'eau et la végétation qui lui est liée exercent un attrait très particulier. Totalement artificiels, le grand rocher et l'étang sont une des signatures importantes du paysagiste qui a, pourtant, su leur donner un aspect parfaitement naturel. Le deuxième bassin, au pied du bâtiment construit par Laverrière, porte l'empreinte de l'architecte. Quant à la tourbière et aux petits bassins situés dans le prolongement du Jardin médicinal, ils ont la marque des jardiniers, de même que la nouvelle couche aquatique. L'eau ne suffit cependant pas à la culture des plantes aquatiques et une riche collection demande beaucoup de soins. A l'exception de la petite tourbière et de ses airelles et autres myrtilles, les plantes sont ici cultivées en pots. Certaines doivent être protégées du froid, parfois même rentrées durant l'hiver. D'autres doivent être nettoyées et taillées.
Serre à plantes succulentes
Lorsque l'eau est rare, les plantes doivent l'économiser, la mettre en réserve. Elles vont, pour cela, modifier certains de leurs organes qui s'épaississent. Ils sont gorgés de «suc», d'où le nom que l'on donne communément à ces plantes. Originaires d'Amérique, les nombreux cactus utilisent leur tige qui est devenue charnue. Ils y ont ajouté les épines pour décourager leurs prédateurs. Très loin de là, en Afrique, d'autres plantes leur ressemblent beaucoup. Ce sont des euphorbes qui n'ont, pourtant, aucun lien systématique avec les cactus. Il y a là un phénomène de convergence étonnant: face à l'aridité du milieu, des végétaux appartenant à deux familles très différentes ont développé les mêmes adaptations. Chez nos modestes joubarbes et orpins, tout comme chez d'autres crassulacées africaines plus imposantes, ce sont les feuilles charnues qui jouent le rôle de réservoirs.
L'arboretum
D'un point de vue paysager, un parc a besoin d'une composante verticale forte. Les concepteurs du Jardin botanique ne se sont pas contentés d'éléments architecturaux, mais ils ont également planté des arbres qui, aujourd'hui, renforcent la structure du Jardin. La surface est cependant trop petite pour y développer une véritable collection de ligneux. L'équipe du Jardin se contente d'entretenir les arbres de grande taille qui sont en place et met plutôt l'accent sur des arbustes à fleurs spectaculaires. Les nombreux rhododendrons himalayens sont, à ce titre, tout particulièrement intéressants.

Jardin botanique
Accès
Montriond - Place de Milan
Bus : 1 et 25, arrêt Jardin botanique
M2 : arrêt Délices
Adresse postale
Avenue de Cour 14B
CH - 1007 Lausanne
Horaires
Jardin, serres et conservatoire botanique ouverts tous les jours :
de 10h à 18h30, du 1er avril au 31 octobre
de 10h à 17h, du 1er novembre au 31 mars
Serre fermée le samedi et le dimanche de 12h à 13h.
Fermeture annuelle du 15 décembre 2025 au 18 janvier 2026.